Collections permanentes

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En parcourant les dix salles ouvertes à la visite, c’est un véritable voyage dans le temps et l’espace qui vous est proposé par le Musée des Coiffes et des Traditions.

La salle Yolande d’Aragon est consacrée aux coiffes des Ponts-de-Cé et des environs d’Angers entre 1820 et 1910.

Coiffes des Ponts-de-Cé 1880

Coiffe de Chalonnes sur Loire 1860

La salle Jeanne de Laval, aux coiffes du Saumurois, des Mauges, et du Segréen.

Coiffe de Saumur 1830

Coiffe d’Izernay 1860

Coiffe de Segré 1890

Coiffe de Gennes 1890

La salle Isabelle de Lorraine propose au visiteur de découvrir les bonnets et coiffes portées aux différents stades ou occasions de la vie (la nuit, au travail, pour le mariage ou en période de deuil…).

Mariée des Ponts-de-Cé 1880

Coiffe de deuil de Montsoreau 1880

Coiffe de la Sainte Catherine

Un bel escalier à vis permet d’accéder au premier étage du donjon et au très vaste Espace du Roi René.

Voyage dans les provinces de France au XIXème siècle

En parcourant ces salles en enfilade, vous pourrez admirer, outre une magnifique charpente en coque de bateau renversée et des tomettes dans leur jus, une collection très variée de coiffes portées dans les provinces françaises et dans de nombreux pays du monde.Vous pourrez aussi découvrir les techniques de fabrication et d’entretien des broderies et dentelles qui composent une coiffe et l’atelier d’une couturière et d’une blanchisseuse.

De gauche à droite : Charles Antoine, Marc Leclerc et Emile Joulain

La salle des poètes patoisants rend hommage aux traditions angevines comme la Boule de Fort et les Naulets (santons angevins créés à partir de 1944 par Paul Maudonnet) et à ceux qui les ont célébrées.

Marc Leclerc, Emile Joulain et Charles Antoine y sont représentés en pleine discussion littéraire.

Les femmes à l’ouvrage : tapisserie de lice, broderie et dentelle aux fuseaux

Pendant ce temps, les femmes sont à l’ouvrage, dans un intérieur domestique du début du XXème siècle. La licière, en plein travail sur son métier de basse lice, porte un costume du quotidien avec un simple bonnet. Au coin du feu, discutent une angevine (portant la coiffe des Ponts-de-Cé) et une saumuroise en costume de fête. Elles comparent les mérites de leurs ouvrages respectifs (broderies et dentelles aux fuseaux).

La table est mise et la cuisine accessible, comme si le visiteur s’introduisait dans l’intimité d’un foyer angevin.

La salle Jacky PINEAU, récemment ouverte au public, est consacrée au monde de l’enfance: habits, jouets et objets du quotidien utilisés de la naissance à la communion solennelle.

Un détail de la porte de la salle de l’Ordre du Croissant

La salle de l’Ordre de Croissant , conserve des traces de l’époque de la révolution française pendant laquelle le château servait de relais vers la prison d’Angers (présence de nombreux graffitis dans le tuffeau). Elle abrite désormais plus pacifiquement l’atelier de la perruquière.

Rouets et poupées folkloriques

La salle du Chemin de Ronde accueille, pour les plus courageux, une étonnante collection de poupées folkloriques du monde entier, un ensemble de rouets et dévidoirs et diverses poteries à usage domestique. Il est possible également de s’aventurer, en surplomb au-dessus des douves au château, afin d’apprécier la vue plongeante des guetteurs du passé et la hauteur de la tour au travers des mâchicoulis… Attention au vertige!

La Salle Jacques des Vignes et la Salle de l’éperon accueillent les expositions temporaires. Un bref aperçu des expositions mises en place par les amis du musée.

Années 2010 et 2011