• Jusqu’au 31 octobre 2021 : « Au fil de l’Orient »

    Publié le 7 février 2020 dans Expositions passées

    Vous rêvez de voyage, d’évasion et d’insolite ?

    Nul besoin de passeport ni de test Covid.

    Il suffit de vous rendre au château des Ponts-de-Cé et de parcourir l’exposition organisée par le musée des coiffes et des traditions pour la saison 2021 :

    Des couleurs chaudes, les reflets des fils de soie et d’or, des perles, des paillettes ou des miroirs utilisés dans les arts textiles des lointaines contrées d’Extrême-Orient.

    Des broderies anciennes, ethniques et contemporaines avec une mise en situation du visiteur qui se voit proposer une véritable invitation au voyage et à la contemplation, au fil de l’Orient…

    Quelques images ….

    Imaginez un circuit débutant par l’Inde des Maradjahs, avec le raffinement de la broderie zardosi : fils d’or et de soie, cannetille, paillettes…. Cette technique est toujours pratiquée de nos jours dans l’industrie du luxe.

    Venez découvrir notamment les pièces exceptionnelles réalisées par l’Atelier Zardosi de Shikha Chireux : broderies traditionnelles et recherche créative contemporaine.

    Mais l’Inde, ce sont aussi les broderies ethniques hautes en couleur des tribus semi-nomades Banjaras: fils de coton, miroirs, perles de plomb et coquillages sont utilisés en abondance pour orner les tenues et les objets du quotidien…

    Puis, une escale au Japon avec ses délicates broderies de soie ornant kimonos, obis et objets divers. L’art du Nuidô se perpétue et est enseigné grâce au «Japanese Embroidery Center» auquel se réfère l’association Hanabishi de Nantes.

    En parallèle, les œuvres pleines de poésie et de délicatesse de Kyoko SUGIURA qui brode au crochet de Lunéville et à l’aiguille.

    Le périple se poursuit en traversant la Chine, berceau de la broderie : à la fois la Chine Impériale de la Dynastie Qing et celle des ethnies minoritaires aux traditions encore vivaces, mais pour encore combien de temps ?

    Le voyage s’achève au Vietnam où des villages entiers brodent encore avec une technicité et une dextérité impressionnantes.

    Où ? Quand ? Comment ?

    Le lieu : Le Château-Musée des Coiffes et des traditions est situé face à l’Hôtel de Ville des Ponts-de-Cé (49130), au 4 de la rue Charles de Gaulle, soit à 10 mn du centre historique d’Angers (bus n°3).

    Les horaires et jours d’ouverture:

    · En juin, septembre et octobre : 14 h-18 h les samedis, dimanches et jours fériés.

    · Juillet et août : 14 h-18 h, tous les jours.

    · Les 18 et 19 septembre (Journées Européennes du Patrimoine) : 10 h-12 h et 14 h-18 h.

    Visites guidées sans réservation : les 15 juillet, 12 août , 26 septembre et le 31 octobre à 15 h.

    Les tarifs : Entrée gratuite pour tous jusqu’au 30 juin 2021 puis :

    · Plein tarif 4,50 euros,

    · Tarif réduit 3 euros (groupes de plus de 15 personnes, Carte Cezam, Pass culture, étudiants,        demandeurs d’emploi,  handicapés),

    · Gratuit pour les moins de 18 ans et City Pass.

    Contact : amisdumuseedescoiffes@gmail.com ou 02.41.79.75.79

    Présentation des brodeuses d’art invitées

    Shikha CHIREUX, Maître brodeur

    Contact : Atelier Zardosi 13 bis rue Henri Monnier 75009 PARIS 01 71 60 31 49      atelier.zardosi@yahoo.fr

    Sites internet : www.zardosi.fr www.broderie-creation.com www.broderie-creation.com

                     

    Son parcours et sa démarche :

    Shikha Chireux est née à Mumbai (Bombay) en 1973 mais grandit à Chandigarh, ville nouvelle bâtie sur les plans du Corbusier. Issue d’une famille du Pendjab, elle vit en Inde jusqu’en 2001. Après deux années de préparation à la médecine pour le concours d’entrée à l’université, elle s’oriente finalement vers un Bachelor of Science (Home Science) à l’Université de Chandigarh. Elle y aborde des domaines aussi variés que les arts et arts textiles, psychologie et humanités, sociologie, économie, sciences appliquées, home management. Elle oriente sa thèse vers l’artisanat du textile et sa transmission. Elle obtient son Master en arts textiles en 1996 et sort major de sa promotion.

    Elle crée alors son entreprise en Inde tout en suivant, pendant trois ans, une formation à la broderie Zardosi (broderie d’or) auprès d’un Maître Brodeur, un savoir-faire indispensable pour ses créations et ses commandes.

    A la suite d’une offre du Consulat de France destinée à favoriser les échanges entre la France et l’Inde, elle arrive à Paris en 2001. Elle perfectionne alors son français en prenant des cours à la Sorbonne. En 2003, elle s’installe définitivement en France et travaille dans des domaines variés de création et de production de la filière du textile. Elle crée également une association pour enseigner et promouvoir la broderie indienne auprès de musées et comités d’entreprise.

    En 2009, elle s’installe à son compte et ouvre son atelier dénommé «  Zardosi » dans le 9ème arrondissement de Paris. En 2013, elle obtient son diplôme de Maître Brodeur.

    Son atelier parisien s’est spécialisé dans la transmission de savoir-faire de broderies et de créations textiles de styles variés, notamment les broderies indiennes traditionnelles et folkloriques (broderies aari au crochet ou zardosi à l’aiguille, Khanta Soof…), ainsi que des interprétations modernes et contemporaines de ces techniques.

    Outre l’enseignement, Shikha Chireux se consacre à la restauration de pièces anciennes de collection brodées au fil d’or ou à la création pour honorer les commandes de particuliers (habits d’académiciens, robes de soirée ou de mariage, accessoires…) ou de prestigieux professionnels de métiers d’art. Elle est reconnue comme prestataire de l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres de l’Institut de France.

    Elle sort volontiers de son atelier pour faire mieux connaître la diversité et la beauté des broderies indiennes au moyen d’événements, expositions, démonstrations. Elle fait également la promotion de l’artisanat d’art auprès de collégiens ou dans le cadre d’interventions dans des écoles préparant aux métiers d’art.

    « Il m’est devenu évident que l’artisanat était capable d’interpréter, mettre en œuvre et finaliser les possibilités innombrables, infinies, imaginables par la superposition, des techniques complexes, variées, nobles, merveilleuses, à caractère mythologique, racontées dans les tissages, comme le Baluchari Saree. (…) Mon inspiration vient de l’opulence et de la splendeur d’un grand pays, l’Inde, où chaque région pratique sa broderie avec sa propre histoire ». Shikha Chireux

    Kyoko SUGIURA, créatrice en broderie

    Membre des Ateliers d’Art de France

    Contacts :  Kyoko Création BRODERIE                                             

                      mail : atelier@kyokocreation.com

                      site Internet  : www.kyokocreation.com

    Son parcours et sa démarche

    Native du Japon, Kyoko Sugiura s’est intéressée très tôt au « fait main » et à la broderie en particulier, en observant sa mère en train de coudre. A l’issue de ses études universitaires scientifiques et une fois son diplôme en poche, elle décide de changer de voie et intègre une école de stylisme au Japon. C’est l’occasion pour elle d’apprendre notamment les techniques de broderie traditionnelles japonaises et européennes et de se passionner pour l’histoire et le caractère universel de ce savoir-faire.

    Attirée depuis toujours par la France et la richesse de sa culture, en particulier dans le domaine des arts plastiques et de l’artisanat, Kyoko Sugiura s’installe à Paris en octobre 2009 et perfectionne sa technique de broderies pour la haute couture, notamment au crochet de Lunéville.

    En 2012, elle crée sa marque «  Kyoko Création » qui lui permet d’exprimer son univers personnel et de diffuser ses oeuvres brodées entièrement à la main : tableaux, bijoux, textiles, sculptures …

    Depuis, toute son activité tourne autour de la broderie : elle exerce son propre art et participe aux créations pour la haute couture dans un atelier de broderie réputé à Paris, collabore avec des marques d’accessoires de mode et enseigne la broderie dans une école de mode.

    « Les techniques et les matières sont des témoins importants qui racontent des histoires et des cultures.  » dit-elle en faisant dialoguer une riche diversité de fournitures : fils de soie traditionnelle de Kyoto, fils fantaisies japonais, perles et paillettes anciennes européennes, dentelles, cuir, métaux et même des coques de noix .

    Son choix des techniques à employer (broderie à l’aiguille ou au crochet de Lunéville, peinture, tricot, collage) n’est guidé que par l’effet escompté pour réaliser l’œuvre qu’elle a en tête.

    Les pièces exposées :

    Forte de ses expériences multiples entre la France et le Japon, cette artiste crée des œuvres poétiques se trouvant à la croisée des deux cultures et fait naître de nouvelles formes d’expressions s’inspirant de la nature dans toute sa diversité. En effet, elle cherche l’harmonie et essaie de dessiner les liaisons existant  entre la nature et tous les êtres existant dans le monde.

    Les trois pièces présentées sont issues d’une série exprimant chacune une idée forte :

    · Parallel World dévoile deux mondes existant en parallèle, à première vue, presque identiques mais présentant quelques légères différences dans le détail. Nous observons que les vies se déroulent parallèlement.

    · Moon exprime la forme changeante de la lune : le croissant, la demi-lune et la pleine lune. L’oeuvre exposée, le croissant, représente les réseaux dans le cosmos.  

    · Végétaux et Minéraux met en valeur deux éléments contradictoires. Les minéraux sont générés sur une longue période alors que les corps organiques, comme les plantes, se décomposent en peu temps. Le dessin est composé par ces deux éléments réunis.  

    Son actualité 2021 : 

    · Une exposition solo : « Rythme » Galerie Wa2  12  – 17 mars 2021  / Tokyo, Japon.

    · Un livre : « Haute Couture Bead Embroidery »  – Ed. Seibundo-Shinkosha – mars 2021  (en japonais)

    Nos partenaires

    Pour mener à bien cet ambitieux projet, il a été noué des partenariats avec l’association Rue 2 la Chine de Rennes et l’Institut Confucius d’Angers qui font la promotion de la culture chinoise ainsi que l’association Hanabishi de Nantes qui enseigne la broderie traditionnelle japonaise.

    Contacts : Rue 2 la Chine :   rue2lachine@gmail.com

            Institut Confucius d’Angers confucius-angers.eu

            Hanabishibroderie-hanabishi.fr